À la rencontre de Lucie Sassiat, Photographe.
« Se remettre en question à chaque fois et pousser sa curiosité toujours plus loin. »
N.B. : Bonjour Lucie, pourrais-tu te présenter à nos lecteurs ?
L.S. : Je m’appelle Lucie Sassiat , je suis photographe depuis une dizaine d’années maintenant, je suis originaire de Bretagne et j’habite depuis 15 ans à Paris. Je suis photographe mode et beauté et aussi portraitiste pour la presse. J’aime réaliser aussi mes idées personnelles dans le cadre d’éditos ou de séries exposées.
N.B. : Comment t’es venue l’envie d’être photographe ?
L.S. : Depuis toujours je collectionne les images que je découpe dans la presse , les cartes des musées et de mes différents voyages. J’ai toujours beaucoup photographié depuis toute petite. Petit à petit l’envie de créer des mises en scène avec mes amies s’est imposée à moi. Aujourd’hui, je continue d’écouter mon obsession pour la beauté, la peau nue, les femmes en robes blanches , les falaises et la violence du bleu de la mer. Sur l’écran, je cherche à créer des images viscérales qui expriment deux extrêmes en un seul et même endroit : ombre et lumière, vrai et faux, révolte et mélancolie. La muse et le paysage vidé , voici le point d’équilibre que je continue d’explorer.
N.B. : Comment as-tu appris l’art de la photographie ?
L.S. : Je suis une complète auto-didacte ; Je m’entraine et essaie de me dépasser sur chaque projet personnel et commande. J’apprends tous les jours sur la technique et sur moi-même. Il me faut explorer de plus en plus chaque fois.
N.B. : Quels sont les photographes que tu admires et pourquoi ?
L.S. : Je suis principalement attirée par le travail des femmes photographes. J’ai une obsession pour Francesca Woodman, j’aime également le travail d’Alice Cléo-Roubaud ou encore Diane Arbus, tant par leur œuvre que leurs démarches.
N.B. : Quel est la partie la plus difficile du métier de photographe ?
L.S. : La solitude de ce métier est parfois difficile !
N.B. : Quelle importance donnes-tu à la postproduction ?
L.S. : La post-production fait partie intégrante du travail du photographe. Je considère que mon image est terminée, une fois la tonalité, la chromie trouvée. Elle est très importante pour moi car elle va apporter une ambiance, un univers, c’est comme au cinéma. J’ai d’ailleurs toujours adoré travailler avec des chef-op cinéma pour mes lumières dès que je le pouvais.
N.B. : Un conseil ou une astuce pour des photographes débutants ?
L.S. : Toujours avoir un regard d’enfant sur les choses. Se remettre en question à chaque fois et pousser sa curiosité toujours plus loin.
N.B. : Quelles sont tes prochaines actualités ?
L.S. : Ma prochaine expo aura lieu en septembre pour l'événement Objectif Femmes, et le vernissage se tiendra le 9 septembre à la Mairie du 9e.
N.B. : Wow, super ! Et la question de la fin : Quelle est la plus belle chose au monde pour toi ?
L.S. : L’ombre et la lumière qui ne peuvent exister l’une sans l’autre
Retrouvez les séries mode réalisé par Lucie pour Sapristi magazine : « Sabina » « Melancholia Bianca » « Belisama »